Histoire du proto

D'abord un peu de "relooking"

On a pris une 2CV fourgonette, et on a commencé par l'opérer : arrachage violent de toute la partie arrière (camionette). Ca donne déja un truc bien moche mais bien marrant aussi !

Premier démarrage

Après avoir fait redémarrer le moteur(qui n'avait pas tourné depuis des années), on a roulé un peu comme ça. Mais ce moteur était un 400 cm3 un peu naze, et il n'était vraiment pas assez puissant pour les pilotes fous furieux que nous sommes ! Alors on a opté pour un 600 cm3 qu'on a réussi à adapter, mais on en a bien chié parce que l'embrayage et les freins ne s'adaptaient pas, les silents-blocs étaient morts et plein d'autres problèmes techniques.

Moteur 600 cm3

Le jour où le 600 a démarré, c'était la fête! On a coupé les ailes facons 2CV-cross, on a soudé des barres de renforts facon rallye et on a monté un turbo fait maison. Puis on est allés rouler. Après 2 ou 3 heures, on a pulvérisé un roulement de la boîte...

Réglage fin des suspensions

Mais on va pas se laisser arrêter par si peu! Le roulement a été changé deux jours plus tard et on est repartis comme des dingues...
Pour améliorer la garde au sol, on a retourné la deuche sur le toit et on a tendu les suspensions au max, ce qui fait que la tenue de route est merdique, on fait du deux roues si on tourne trop fort, mais on franchit des trucs que même les 4x4 ne passent pas!

Changement de châssis

Finalement le turbo s'est avéré pas très efficace et plutôt gênant. Alors il a dégagé vite fait à la poubelle et on a mis une boîte à air à la place, qui nous a permis de tenir le ralenti, ça peut servir...
On a carrément changé de chassis puis on a roulé un bon moment sans faire de modifs majeures, à part le levier de vitesses au plancher. On a visité les terrains de cross, les chemins, les carrières abandonnées, les montagnes (on a des heures de vidéos, BEST OF dispo sur le site en cliquant ici), et la boîte a fini par éclater juste avant que l'embrayage lâche.

Pédale de frein à main

On a acheté un ensemble moteur-boîte d'occase mais comme le moteur était un peu rincé on a monté la boîte sur notre moteur. Cette boîte était équipée de freins à disque, et les raccords étaient différents de la précédente, donc a été obligés de brancher que les freins arrières : quand on freine, ça fait comme si on tirait un coup de frein à main! On a tourné tout un après-midi, on a réussi à se retourner en prenant un virage trop fort, et on a déboîté un cardan en prenant une bosse!

Éclatage de piston

Dans l'euphorie de la course folle dans le terrain de cross on a pas vu que l'hélice était tellement morte qu'elle n'avait plus de pales... ce qui nous a valu un beau serrage avec éclatement du piston gauche et vrillage de la bielle.
(en haut à gauche, un piston bon et en bas à droite, le piston éclaté et ses morceaux...)

Aïe le poteau !

Vu que le serrage s'était produit à deux bornes de notre garage, on a dû rentrer à pied et revenir avec la voiture de dépannage. On a accroché la barre de traction et on a commencé à rentrer pépère. Mais comme vous vous en doutez, on a pas pu rester calmes tout le trajet... après deux virages, j'ai ouvert en grand les gaz aux commandes de la voiture de dépannage (205 XL), Seb conduisait la 2CV, et on se faisait les virages en glisse comme si la deuche était une remorque que je mettais en travers... pas facile à contrôler, la preuve : on a fini encastrés dans un poteau électrique!...

Et c'est reparti...

On a retapé un moteur en faisant du lego avec les pièces qui nous restaient, on l'a assemblé à la bonne boîte, on a changé tout le train avant parce que le jambonneau gauche était un peu plié (et oui les poteaux électriques ça fait mal!) plus quelques bidouilles genre une nouvelle hélice et c'est reparti !

05/05/09